Et ce qui devait arriver arriva : Notre héros, qui depuis longtemp délaissait morphée, et achetait sans compter des heures d'éveil au marchand de sable...
Se fit présenter la facture.
Donc aujourd'hui, malgré les deux sonneries de mon réveil, malgré la lampe qui s'allume chaque matin braquée sur moi... malgré tout cela je me suis réveillé à 12h00.
Je vient de rater des cours, mais je suis fataliste : Ce qui est fait est fait, et je ne m'en sent pas particulièrement résponsable : La tonne de boulot qui me tient éveillée, c'est au profs que je la dois : tant pis pour leur gueule.
Dailleur cet année aux beaux-arts, le mot à été donné : Plus de cours, moins d'absenthéïsme, plus de sujets ect ect ect.
Ca pourrait être une bonne chose, et nul doute que cela partait d'un bon sentiment. Mais franchement, c'est un désastre.
C'est un désastre dabord parce que l'on se retrouve à suivre des cours magistraux avec certains professeurs qui n'en ont vraissemblablement pas l'habitude : 2h de perte pures.
Ensuite parce que l'on se retrouve avec sur les bras des sujets plus restrictifs et plus nombreux qu'en première année : Un comble !
Alors qu'on attend justement plus de libertée dans le travail personnel, nous voila bridés par une école qui justement, devrait favoriser l'ouverture de chacun !
Je ne m'étendrait même pas sur le pointage des élèves en cours, alors même qu'on nous demande d'avoir une vision mature de notre travail.
Et enfin, la pierre qui finit de détruire l'édifice : Avant de vouloir mettre ce genre de choses en place, il fallait régler le problème N=°1 de cette école : la communication interne.
Je ne parle pas forcement des élèves qui ne sont mis au courant des choses que 20minutes à l'avance : le problème se situe à tous les niveaux : les profs ne parlent pas entre eux, et mettent du coup en place des cours qui se chevauchent, se plaigent de l'absence d'élèves qui ne peuvent être à deux endroits à la fois.
Tenez c'est bien simple : il y'avait ce matin tellement de cours différents qu'il y'a des chances pour que mon absence ne choque personne, chacun des professeurs gageant que j'était dans le cour de l'autre.
Les gens ne parlent pas entre eux, et ça c'est franchement grave. Au sein d'une école dont on fait le tour en 5 minutes a pieds, c'est à hurler de rire qu'on soit prévenu par mail des évènement.
De même que le système d'affichage saturé (je défie quiconque de remarquer une nouvelle affiche imprimée en noir/blanc, au milieu de toutes les autres) : cela ne suffit pas.
Alors réinvestissont un peu le champ du dialogue en parlant ! C'est quand même plus simple et plus éfficace merde !
(ceci était un coup de gueule, mais je vais tenter de chopper notre coordinateur pour lui dire le fond de ma pensée, parce que là, c'est plus possible.)